Notre vue

La vue expliquée par Optique de la Sarre

Tout savoir sur notre vision…

La vision évolue au fil du temps, raison pour laquelle il faut surveiller notre acuité visuelle.

A tous âge peuvent apparaître des troubles visuels que nous allons définir ci-après.

L’Astigmatisme

Les contrastes et les lignes verticales et horizontales sont difficiles à différencier pour les astigmates. Résultat: leur vision est imprécise de près comme de loin, ils sont sujets à des maux de tête et à la fatigue visuelle. Ce problème de vue est dû à des irrégularités des courbures de la cornée, ovale au lieu d’être ronde. 15 % de la population est concernée par l’astigmatisme.

Un signe qui peut être révélateur de l’astigmatisme : la confusion entre certaines lettres comme le H et le M. Notez que ce trouble visuel est aussi souvent associé à une myopie ou une hypermétropie. En matière de correction, l’ophtalmologiste prescrit dans ce cas des verres cylindriques ou des lentilles toriques. Sur l’ordonnance, la valeur de l’astigmatisme est exprimée entre parenthèse. Par exemple -2(+1,25) 90°, avec précision de l’axe selon lequel il est corrigé : ici 90°.

La Myopie

Ce défaut visuel se caractérise par des difficultés à voir de loin. La vision de près ne pose quant à elle pas de problème. L’œil myope est trop long. L’image d’un objet éloigné se forme en avant de la rétine, ce qui la rend floue. Ce problème de vue apparaît en général à l’adolescence et touche environ 20 % de la population.

Vous plissez les yeux pour voir net de loin, vous avez du mal à lire les panneaux de signalisation routière, vous lisez le nez collé à votre livre ? Vous êtes peut-être concerné par la myopie.

La solution : des verres unifocaux ou des lentilles de contact sphériques négatives, prescrits par votre ophtalmologiste.

L’Hypermétropie

L’œil hypermétrope fait plus d’effort que la normale pour effectuer sa mise au point. A l’inverse de la myopie, l’œil est dans ce cas trop court et l’image se forme derrière la rétine. Les enfants comme les jeunes adultes compensent en général sans problème cette anomalie. La vision de près peut toutefois devenir fatigante à terme. Sans correction, fatigue visuelle et maux de tête peuvent apparaître.

Les signes d’une hypermétropie : votre vision de près exige des efforts, tout en ayant une bonne vision de loin. Dans ce cas votre spécialiste vous prescrira si nécessaire un verre sphérique de puissance positive, par exemple +3 dioptries.
Chez l’enfant, ce défaut visuel peut être accompagné d’un léger strabisme. Celui-ci doit être corrigé par l’ophtalmologiste.

La Presbytie (à partir de 45 ans)

Ce problème de vue se manifeste le plus souvent à partir de 40 ans. La presbytie pèse sur la vision de près. En cause : une diminution de l’élasticité du cristallin liée à l’âge. Ce phénomène physiologique touche tout le monde et n’est donc pas considéré comme une anomalie visuelle.

Notez que la presbytie apparaît un peu plus tard chez les personnes myopes et un peu plus tôt chez les hypermétropes. Les solutions proposées par votre ophtalmologiste prendront en compte vos besoins : des verres progressifs pour voir à toute distance,  des verres de proximité pour corriger la vision de près et que vous porterez uniquement pour lire ou devant l’ordinateur, ou des lentilles multifocales… Ces corrections s’expriment en valeurs positives, comme pour les hypermétropes.

Les Pathologies

Après 65 ans, des pathologies liées à l’âge peuvent affecter votre vue, à l’image de la cataracte, le glaucome ou encore la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)… Une surveillance très rigoureuse est donc recommandée.

La cataracte atteint plus d’une personne sur cinq à partir de 65 ans, plus d’une sur trois à partir de 75 ans et près de deux sur trois après 85 ans. Baisse de la vue, brouillard, éblouissement à la lumière vive… cette affection est due au développement d’opacités sur le cristallin. Le seul traitement est chirurgical. Quels sont les risques d’une telle intervention ? Peut-on prévenir la cataracte ? Le soleil ou le travail sur ordinateur peuvent-ils favoriser la survenue de la maladie ?

Comme pour la presbytie, c’est le cristallin le grand responsable. Il s’opacifie progressivement au cours des ans pour devenir comme une « fenêtre givrée ».

Seul le recours à la chirurgie permet alors de retrouver une vision correcte. Chaque année, plus de deux cent mille personnes sont opérées. C’est l’une des interventions les plus fréquentes en France. Elle consiste à enlever le noyau du cristallin pour le remplacer par une lentille artificielle. Grâce à une incision de l’ordre de 3 mm, le chirurgien introduit dans le globe oculaire une petite sonde qui produit des ultrasons. En quelques minutes, ceux-ci désagrègent et aspirent une partie du cristallin. Il ne reste plus qu’à glisser par la même incision un implant souple.

L’intervention dure de 10 à 30 minutes et se déroule généralement sous anesthésie locale ce qui permet de rentrer chez soi le soir même ou le lendemain. Les suites opératoires sont courtes et indolores. Bien sûr, quelques précautions s’imposent : mieux vaut éviter les chocs sur les yeux et les efforts violents. La récupération de la vision est très rapide. Il est possible de reprendre une activité quasi normale dès le lendemain de l’intervention.